A feature by Elodie Olson-Coons
I first wrote to Claude Ber when I became acquainted with her startling, fragmentary meditation on grief, La mort n’est jamais comme (Death Is Never Like), which won the Prix international de poésie francophone Yvan-Goll in 2004. The book already had an English translator, she wrote back, but perhaps I’d be interested in her latest work? A thin cream paperback from Éditions de l’Amandier came in the mail shortly afterwards, signed. . .
Cela fait bientôt trois ans maintenant que je travaille à la traduction d’extraits d’Épître Langue Louve (2015). Dans cette œuvre, l’écriture de Ber est dense d’allusions et de clartés soudaines, comme une carotte de forage de la nature humaine; poésie presque concrète le temps d’un vers, la syntaxe se fait jeu au suivant.
Pendant toute cette période, Claude Ber a patiemment répondu à mes questions de traduction, toujours avec amabilité, érudition et juste une pointe d’ironie, en juste reconnaissance de la futilité agréable de l’exercice. Cet échange, mené par courriel, s’inscrit dans la même tradition. . .